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Blog de Christophe Dumas
5 juin 2014

Un enseignement méconnu de la bible

Après 3000 ans d'ésotérisme biblique, on pourrait penser que tout a déjà été dit. Pourtant, il arrive parfois de trouver une interprétation méconnue. Par exemple, en interprétant le livre de la Genèse on se rend compte que les personnes bonnes sont toujours des nomades, et les personnes mauvaises des sédentaires.

 

Au début de l'histoire, Caïn est cultivateur, donc sédentaire. Il est même précisé que c'est Caïn qui créé la première ville. Abel est berger, donc nomade. En effet dans le contexte d'écriture de la bible hébraïque, même si cela n'est pas précisé, les bergers sont des nomades.

 

Plus tard, au temps d'Abraham, lui aussi est berger nomade, et il représente le modèle de l'hospitalité. Au même moment dans la cité de Sodome l'hospitalité est punie de mort.

berger-nomade-bible

Encore plus tard, dans l'histoire de Jacob et Ésaü, le premier est décrit comme étant un homme de la tente, et le second un homme des champs. La encore une allusion au nomadisme du premier et à la sédentarité du second. L'interprétation habituelle est de dire que l'homme de la tente représente l'homme spirituel, et celui des champs le matérialiste. Mais Rashi affirme que le sens interprété ne doit jamais contredire le sens littéral. Cela sous-entend que le nomadisme favorise la spiritualité, et la sédentarité rend plus matérialiste.

 

Un tel enseignement n'a rien d’étonnant. Même si la bible hébraïque a le plus probablement été écrite par des sédentaires, à l'origine, le peuple hébreu est un peuple nomade. C'est donc assez logique qu'une telle mémoire transparaisse dans le texte. C'est pour cette raison que David, le modèle du roi idéal, est berger.

 

Si cet enseignement a été oublié, c'est tout simplement lié à l'évolution des mentalités. Des siècles plus tard, la mishna affirme en effet un enseignement contraire.

 

On ne devrait pas enseigner à son fils d'être un ânier, un chamelier, un potier, un marin, un berger, ou un commerçant, parce que leur profession est la profession des voleurs.

Talmud de Babylone, Kiddushin 82a

 

C'est pour cela qu'il est important de connaitre le contexte historique d'écriture d'un texte inspiré. Cela permet de l'interpréter correctement. Lorsque que je me intéressé au Nouveau Testament, j'ai trouvé que la recherche officielle ne répondait pas à mes questions, j'ai donc effectué mes propres recherches, ce qui m'a conduit à l'écriture du livre, Jésus, le messie de Romains.

Copie autorisée avec la mention « Par Christophe Dumas » et un lien vers l'article d'origine (sur le site http://christophedumas.canalblog.com/)

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Commentaires
Blog de Christophe Dumas
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À propos
Je pense que pour mieux comprendre un texte inspiré, il faut être capable de le replacer dans son contexte historique. Autant je trouve que la recherche officielle sur la bible hébraïque est satisfaisante, autant je pense que la recherche sur le Nouveau Testament manque d'objectivité. Je me suis donc livré à mes propres recherches et j'en suis arrivé à la conclusion que le christianisme était une création de la propagande romaine pour tenter de contrôler le messianisme juif à la fin du premier siècle.
Je partage mes réflexions et mes découvertes dans ce livre disponible sur Amazon:

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